Voiliers de travail du monde
I - J
Iate - Bateau de transport motorisé de Maranhao (Brésil). Il possède deux petits mâts avec des voiles latines et un foc sur bout-dehors. iate

Ibabura

orth. imbabura. - Pirogue monoxyle à balanciers de la Colombie occidentale, avec des virures supérieures en nombre plus ou moins important selon la taille de la pirogue (de 10 à 13 m). L’arrière est étroit avec un tableau fait de bordages se reprenant sur les extrémités des virures. Il est gréé en sloop. Il est gouverné par un aviron encastré dans le tableau arrière. Un espar est disposé de chaque côté pour servir de balancier. (Kerchove)

Ibri

C’est une embarcation très particulière de l’Hadramout et du Dhofar, car elle est cousue et à bouchain vif, avec une étrave droite très inclinée alors que l'étambot a une faible quête. Le bordé cousu permet un échouement en souplesse sur le sable des plages, même avec des vagues assez fortes. Dans des petits ports omanis comme Salalah, l'acconnage est encore fait de nos jours par des ibris qui font la navette entre les boutres ancrés au large et la plage, pour décharger les cargaisons (y compris les 4x4 Toyota !). Ibri démâté dans le port d'Aden en 1969 (photo A. Clouet) L'ibri reste un navire de taille modeste, non ponté, à faible tirant d'eau, conçu pour la navigation côtière. Il ne dépasse pas la quinzaine de mètres hors-tout et son tonnage plafonne les 200 quouceras. Assez curieusement le terme ibri reste une dénomination qui donne lieu au plus grand nombre de définitions différentes chez les auteurs anglo- saxons. Tantôt il est décrit comme une sorte de houri servant dans les ports du Golfe Persique, tantôt on en fait la dénomination générale d'un bateau. Une chose est certaine, l'ibri décrit comme une embarcation cousue, est très connu dans le Bâb al Mandab, l'Hadramout et la Dhofar, dans les années 1960. Le seul Ibri connu à Dibouti est celui acquis par la Marine Nationale en 1968 à des fins de surveillance maritime. Il était motorisé.(Clouet) Perrier donne les dimensions suivantes dans les années 1980 :: tonnage de15 à 30 tx - longueur de 15 à 20m constatée à Djibouti En 1992, il note que l'ibri désigne en fait le zaroug pour les charpentiers yéménites de la région de Kokha où une vingtaine étaient en construction. Il en résulte que même à Djbouti les deux noms sont devenus synonymes.

Idoki

– Terme générique pour désigner diverses pirogues du golfe Papuan (Nouvelle Guinée). Ils peuvent avoir de 1 à 5 coques monoxyles et atteindre 10 m de long. Ceux qui ont plusieurs coques sont plutôt appelés kakau. (Kerchove)

Igara - cf canoa de casca (canoas do Brasil).

Igarité

- Un des bateaux les plus anciens de Maranhao au Brésil qui a donné par la suite le canoa de Maranhao. Ses fonds sont arrondis et il n'a pas de quille. Le mât est incliné sur l'arrière. Les extrémités sont identiques. Le gouvernail est réglable en hauteur pour naviguer dans des eaux très peu profondes. (Musée National de la Mer, Brésil)

Ijon-ijon – Bateau de transport de l’est de Java, à bordage. (Kerchove)

Indiaman orth. East indiaman.

- Terme générique attribué aux grands voiliers européens commerçant avec les Indes Orientales (Asie du Sud) du 16 au 19e siècle. Ces bateaux étaient remarquables par leurs dorures importantes et leurs sculptures. Destinés au transport mixte (passagers et marchandises), ils étaient de plus armés contre les pirates asiatiques. Les premiers indiamen furent des portugais et des hollandais, les anglais vinrent plus tard à la fin du 16e siècle. C'étaient des trois-mâts de 400 à 1500 tonnes, et même plus qui dépassaient en taille les vaisseaux de guerre. Les compagnies anglaises et hollandaises construisaient et carénaient ces navires dans leurs propres chantiers. (Kerchove, Duron, Buisson, Macquarie)

Indian jolly boat – Voilier au mât à voile latine très incliné en avant, que l’on rencontre entre Karachi et Bombay. Il porte parfois un foc.

(Kerchove)

Ishi bune - Bateau japonais de transport de pierre au 14e siècle au Japon. (Turnbull).

Itchen ferry syn. itchen punt, punt.

– Petit bateau de pêche du Solent, gréé en cotre, utilisé aussi par les pilotes. Il a une quille en fer, un bordage à franc bord, un arrière à tableau

droit. Il a un grand cockpit (dimensions moyennes : L: 9 m, B: 2,40 m, C: 1,50 m). Il porte une grande voile aurique avec flèche et trinquette, et

parfois un foc sur le bout-dehors. (Kerchove)

Ivanah orth. ivhah.

- Terme générique des pirogues tahitiennes à balancier, effilées aux flancs verticaux. Les proues et poupes ont des formes variées. Le gréement

ancien était fait d'un curieux mât en échelle avec une voile rigide en fibres tressées. Il a été remplacé par un gréement à livarde. (Duron, Buisson)

Jabega étym. de l’espagnol « jabeque », chébec. – syn. laud, jabeque (port.).

- Seineur à rames de la région de Malaga (Espagne) travaillant toujours par trois pour la pêche. Il y a plusieurs types de jabegas. Ceux de Malaga même ont une étrave courbe et un étambot remontant de près d’un mètre au-dessus du plat-bord. La coque est pointue aux extrémités. Il est gouverné avec un long aviron. On retrouve ce type à Cadix avec un avant relevé alors que l’arrière est plat, et aussi aux Baléares sous le nom de laud. Les marines ibériques ont armé des jabegas avec 18 à 24 canons sur une batterie, avec un équipage de 80 à 100 personnes, pour la surveillance des côtes. Jacht cf. yacht.

Jackass

jack ou jackass 1. syn. jackass. - Bateau de 10 à 25 tonnes, gréé en goélette utilisé dans les pêcheries de Terre-Neuve. 2. Vaisseau de guerre de l'Inde au 17e siècle. 3. Jackass est un qualificatif qui fut attribué à plusieurs types de gréements au cours du 19e siècle et au début du 20 ème. Nulle part défini avec précision, ce terme apparaît au détour de descriptifs divers. Il est cependant un qualificatif bien précis pour définir un navire qui a un gréement contraire à la norme. (Kerchove) En voici quelques exemples : - Jackass bark - syn. jigger bark, hermaphrodite bark. - Trois-mâts gréé carré sur le mât de misaine, avec une voile aurique et huniers sur le grand- mât, et un mât d’artimon à voiles triangulaires. - Jackass bark - Quatre-mâts gréé carré sur les deux mâts avant, et aurique sur les deux autres. Le seul navire connu ayant porté ce gréement hybride est “l'Olympic”, construit en 1892 à Bath dans le Maine (USA). - Jackass schooner - syn. Grand-Haven schooner. - La première goélette de ce type fut la "City of Grand-Haven" (USA) opérant vers 1872 sur les grands lacs, caractérisée par une grande distance entre ses deux mâts pour pouvoir manutentionner et entreposer les billes de bois. jackass schooner - Jackass brig – Terme appliqué par les américains aux bricks qui ne portent pas de grand- voile carrée et dont le petit mât de perroquet et le petit mât de hune sont d’une pièce. Ce terme était aussi appliqué dans les années 1850-1880 aux brigantins du Labrador qui pouvaient remplacer la grand-voile carrée par des voiles enverguées. (Kerchove)

Jaegt

– Bateau de transport de poisson, du nord de la Norvège. C'est un bateau à un mât, très trapu (dimensions moyennes : LHT: 20 m, B: 13 m, C: 4 m). L'étrave est courbe et l'arrière très lourd sans formes pratiquement, portant une annexe en travers sur des bossoirs. La coque à clins est chevillée, la coque n'est pas pontée au centre. Il a un mât à pible avec une grande voile carrée et trois ou quatre bonnettes, un hunier carré et un foc. (Kerchove)

Jaffna doni

– Petit caboteur indien de 150 tx construit dans le nord de Ceylan, gréé en deux-mâts goélette avec un énorme bout-dehors qui peut porter jusqu'à cinq voiles (dimensions moyennes : LHT: 33 m, B: 7 m, C: 3 m). Les formes varient légèrement selon l'appartenance religieuse du propriétaire. Il a un pont court terminé par un grand brise-lames. La partie centrale est recouverte par un auvent en feuilles de palmier.(Kerchove)

Jagohan – Bateau de Java similaire au penjaleng. (Kerchove)

Jagt

– Bateau de 40 tx, similaire aux formes du jaegt norvégien, mais plus élaboré avec un avant effilé, un tableau incliné, un bordage à franc- bord. Il est en outre complètement ponté (dimensions moyennes : LHT: 20 m, B: 6 m, C: 3,80 m). Le gréement est aurique avec grand-voile bômée, flèche et 3 ou 4 focs. Une voile carrée volante est ajoutée. (Kerchove) Dans les textes - "Navire caboteur en usage dans les ports du Danemark. (BV, 1845)

Jahazi orth. jehazi, gehazi. - syn. majahazi.

- Boutre de Zanzibar, semblable au sambouk (à l'exception de l'étrave presque droite) que l'on

voyait naviguer de Madagascar à Aden. Ce navire est une extrapolation du jalibut bahreïni. D'un

tonnage de 20 à 50 tonnes, il se caractérise par une étrave droite, un arrière à tableau et une quille

d'un seul tenant. Ces boutres relativement petits naviguent entre Mombassa, Zanzibar et Pemba. On

en voyait parfois remonter vers Kismayu et Mogadiscio en Somalie dans les années 1970. Leur

équipage est d'une dizaine d'hommes. (Kerchove, Buisson, MM28-1).

jahazi

Jake – Goélette à deux mâts avec arrière à tableau des Provinces Maritimes du Canada. (Kerchove)

Jalak syn. payang.

- Navire à deux mâts de la côte est de la péninsule malaise (dimensions moyennes : L: 24 m, B: 4 m,

C: 3 m). Il peut porter cinq tonnes. La coque comporte un faux-pont en planches et les extrémités

surélevées sont pointues et supportent une plateforme pour les filets et pour observer les poissons.

On trouve une figure de proue représentant une tête de dragon. Le gouvernail latéral est fait d’un

long aviron. Le gréement est composé de deux mâts avec des voiles au tiers bômées et colorées en

noir. Par temps calme, il est propulsé à la rame. Il porte comme annexe un petit canot appelé

sampan payang, traîné à l’arrière. De nos jours, le jalak est motorisé. (Erwinn)

Jalba Ibn Jubayr décrit ainsi ces bateaux de Mer Rouge: "assemblés avec des cordes de quonbar qui est la bourre de noix de coco".

Jalibut

étym. de l'indien "gallevat" ; nom d'un bateau, du portugais "galeote" ; ou encore de l'indien "jal", filet et "baut", bateau (de "boat" anglais). - orth. jelbut, jalbur, gälbüt, jälï, jelba, jeoa, jilba, jolboat, jölbüt, jalbu, jalbüt, ; جالبوت‎ (arabe) . syn. lanj, lanch. 1. - Embarcation avec une coque cousue à l'origine puis à franc-bord. L'avant est droit et vertical et l'arrière droit et incliné à environ 45°, la tonture plate, la quille droite.- Cette embarcation du Golfe et de la Mer Rouge, en voie de disparition est avant tout un navire de pêche à étrave droite et verticale et arrière carré ce qui permet une utilisation plus facile du moteur dans les conditions actuelles. Elle a une longueur de 6 à 30 m, est non-pontée ou à moitié pontée, avec un mât portant une voile quadrangulaire et un bout-dehors. 2. Les jalibuts perliers emportent 40 hommes, les rôles des plongeurs et des matelots étant strictement différencié. 3. Ces petits bateaux de médiocre construction sont équipés d'une sorte de grande toile formant dais au dessus du pont pour tenir les pêcheurs à l'abri du soleil. Selon la taille, une quarantaine de personnes (pêcheurs et marins) vont passer la saison complète de pêche sur ces quelques mètres carrés de bois. 4. - A Bahrain, les petits jalibuts sont appelés mashua. 5. - Un nouveau type de jalibut est apparu au milieu du 20e siècle avec une proue incurvée. Il est appelé jalibut-shurai et il est utilisé comme barque de service. 6. - En Iran, la côte du Dashestan, terme local pour désigner un smack. 7. - En Tanzanie, parfois utilisé pour désigner le lamu-jahazi auquel il ressemble. (Kerchove, Greenhill) Jalibut (A.Cherini)

Jalor

– Nom générique donné à certains bateaux de l'Indonésie. Ainsi sur la côte est de Sumatra, il désigne une petite pirogue monoxyle à fond plat. Sur la côte ouest, c'est une pirogue monoxyle à balancier à bordage. (Kerchove)

Jaluo canoe

- Pirogue monoxyle aux extrémités arrondies, surélevée par trois rangées de fargues latérales du Lac Victoria (Afrique de l'Est), avec une fausse étrave renversée rapportée. La coque est relevée sur les deux extrémités. (MM19-2)

Jampti - étym. du sindhi . – Gros bateau ponté naviguant sur l'Indus. (MM11-2)

Jangada n.f. - syn. Jungada, janguada.

1. Jangada est la traduction espagnole de radeau. A ce titre, les types de radeaux sont particulièrement nombreux. 2. Radeau de pêche utilisé sur la côte nord-est du Brésil. La coque est faite de 5 à 6 troncs de sept à huit mètres de long, d’une variété de balsa appelée "jangada". Elle possède une dérive centrale creusée dans le tronc central. La jangada a un mât en arc de cercle avec une voile triangulaire et une bôme beaucoup plus longue que le radeau et légèrement relevée sur l'arrière. 3. Il existe un radeau au Pérou portant le même nom (cf. Balse). (Kerchove, Duron, Buisson, MM53-1) Jangada

Jangar

- Petit radeau de la côte Malabar (2.5 m en moyenne) constitué de deux coques monoxyles reliées par un plancher de planches avec une rampe en bambou qui dépasse la longueur du radeau ainsi constitué. Ce radeau est utilisé pour convoyer du bétail et des marchandises. (John Edye, 1834)

Jangolan

– Caboteur ponté de l'est de Java, construit avec un bordage. L'avant se termine par un tableau étroit. Les virures arrières dépassent le bordage. Il a un bout-dehors et un court mât sur l'avant portant une voile latine. (Kerchove)

Jaten syn. prao jaten.

- Très petite pirogue monoxyle à double balancier du sud de Java, gréée avec un mât de bambou portant une voile triangulaire. Les extrémités sont

étroites et non relevées. Elle porte un à deux rameurs. (Kerchove)

Jegong

1. Petite pirogue semblable au jaten. 2. Grand bateau de pêche à bordage, de l'ouest de Java. (Kerchove)

Jehazi - Boutre à poupe carrée de Zanzibar et de la côte ouest de Madagascar.

Jeitera

– Bateau de pêche de la Galice (Espagne) avec une étrave étroite. Il est barré avec un aviron (dimensions moyennes : LHT: 6,50 m, B: 2,60 m, C: 0,80 m). Le mât, placé sur l'avant, reçoit une voile latine ou au tiers. L'intérieur est divisé en 4 compartiments : le premier sur l'avant pour les agrès, le second pour le logement de l'équipage, le troisième pour les filets et le quatrième pour le poisson. (Kerchove)

Jepan n.m. - orth. japan. - Sorte de radeau utilisé au 19e à Ceylan, et sur les côtes du golfe de Manar. (Bonnefoux)

Jeque

– Bateau de pêche non ponté des Açores, aux lignes très fines (dimensions moyennes : LHT: 10 m, B: 2 m). Il porte un à deux mâts à voiles latines. parfois une voile d'avant. (Kerchove)

Jhong – Bateau à coque ronde et lisse du Gange (district de Mymensingh), plus grand que le panshi. (Greenhill)

Jib cat - Voilier gréé en cat-boat, donc avec un mât très avant, mais qui possède un bout-dehors et un foc en tête de mât. (Kerchove)

Johoran Prao à bordage à étrave courte de Krawang (Java). (Kerchove)

Jolivat – Petite annexe utilisée dans la Royal Navy jusqu'en 1618. Elle sera remplacée dans l'armement des vaisseaux par le skiff.

Jolle

1. Voilier à fond plat allemand, du même type que l'ewer. La taille a évolué avec le temps, atteignant les 9 mètres hors-tout pour les plus récents, et ces derniers sont pontés. Il a un mât avec gréement longitudinal. 2. Ce terme est utilisé en Suède pour désigner un yawl ou un dinghy. (Kerchove)

Jollyboat

1. Petit voilier sans ballast à gréement de cotre et dérive centrale pour la régate en eaux abritées. Il est un peu plus grand que le dinghy à voile, mais ne dépasse pas les 6 mètres. 2. Au 18e et 19e siècles, c’est l’annexe classique des goélettes anglo-saxonnes, placé sous bossoirs à l'arrière, propulsé par 4 à 6 avirons. Il était construit à clins. (Macquarie)

Jonque n.f. – étym. du portugais "junco" (1510), du malais « djong » (Ibn Battuta, 1345), bateau ou du javanais "jonc" ou du chinois "chu’an". –

syn. ionc (17e), somme (19e), junk (ang.). -

Bateau à voile japonais ou chinois, au moins utilisé depuis le Moyen Age pour la navigation océanique. Ces bateaux sont de nature très variée selon les régions. Ils ont cependant des caractéristiques communes. La construction est à fond plat sans quille ou avec une quille rapportée, le gouvernail faisant office de dérive. Le safran, descendant sous la quille, passe dans une entaille du tableau arrière et peut se rentrer avec l'aide d'un guindeau, au mouillage. L'avant est généralement effilé, au contraire de l'arrière très renflé. Les fonds sont compartimentés et étanches et cela depuis très longtemps puisque Marco Polo signalait déjà cette curiosité à l'époque en 1294. Le tirant d'eau est faible et sans différence ; la partie la plus large du navire se situe au tiers arrière. Le gréement est constitué de deux ou trois mâts à pible sans hauban, avec des voiles lattées. Chaque latte est tenue au mât par un collier et a ses propres écoutes. Ceci simplifie énormément les problèmes de réduction de voilure car il suffit de choquer la drisse pour que la voile descende et s'empile sur les lattes jouant ainsi le rôle de bôme. Mais ces voiles restent très lourdes et ne remontent pratiquement pas au vent bien qu'elles puissent virer vent debout. Les jonques sont pontées avec une sorte de dunette à l'arrière et une cahute abritant le logement du capitaine. Bonnefoux et Pâris, dans leur dictionnaire, décrivent des jonques de guerre, armées de canons, pouvant dépasser les 35 mètres de long pour une largeur de 8 mètres. Au 19e siècle on trouvait ce type de bateau aussi bien pour la guerre, que pour le commerce (ils pouvaient atteindre 600 tx et porter 3 à 4.000 tonnes) ou la pêche (ils ne dépassaient pas les 25 mètres dans ce cas). Ils décrivaient aussi les jonques de Fleurs, espèces de restaurants flottants luxueusement ornés. (N. Rubim, Bonnefoux, OSS) Jonque de la Baie de Hangchow cf shaosing.

Jukung

1. Ce terme est un nom générique qui désigne, dans l'archipel malais différents types de bateaux. 2. Nom donné au sekong à Surabaya et Kubran. 3. syn. jungkung, dyukun. - Désigne plus généralement toute pirogue de petite taille (7 à 10 m), monoxyle avec des fargues sur les côtés et stabilisé par des balanciers en bambou. C'est le plus petit bateau de pêche de la région. Il est armé par un homme seul et est motorisé de nos jours. (Kerchove, Corre, Erwinn) jukung de Bali

Jukung tambangan - Pirogue monoxyle de Bandjermasin (Indonésie) pour le transport des

passagers. (Kerchove)

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